Nikolay Mihaylov
Николай Михайлов
Ianko
Iankov. BioBibliography
Yanko
Yankov. BioBibliographie
Янко Янков. БиоБиблиография
2006 г.
Nikolay Mihaylov, Ianko
Iankov. BioBibliography, Sofia, Ianus Publishing Company, 2006
Николай
Михайлов, Янко Янков.
БиоБиблиография, София,
Издателство “Янус”, 2006
ISBN-10: 954-8550-55-5
ISBN-13: 978-954-8550-55-0
Biographie
Yanko
Nikolov Yankov – Velyovski est né le 13 août 1994, au village de Klisuritsa, Région de
Montana (alors – Ferdinand, puis - Mihaylovgrad),
Bulgarie. Ses
parents étaient des paysans, qui vivaient de la terre; ils sont déjà
morts.
Selon
les informations historiques locales et les légendes populaires le village a été fondé en 1688 г., lorsque
après l’étouffement par les Turcs de l’Insurrection de Tchiprovtsi pour la
libération nationale, un de ses militants – Velyo Stoyov – qui
avait quitté avec sa famille le village incendié de Klisura (à proximité de Tchiprovtsi), s’était déplacé
à près de 30 km au Nord,
où, tout près d’un autre petit défilé (klisura) il est devenu fondateur de la
famille Velyovski (Velyovtsi), connue par ses activités révolutionnaires
et du village Klisuritsa (c’est-à-dire la petite Klisura)[1]. Yanko Yankov est
notamment le successeur de la famille
Velyovski.2
Il
termina l’école élémentaire en 1958 dans son village natal, et le lycée - en 1962 à Montana (alors - Mihaylovgrad). Dès l’automne de
1962 jusqu’à
l’automne de 1964 il fit
son service militaire en tant que radiotélégraphiste comme „simple soldat”; son „rang militaire” n’a jamais été
modifié.
En 1967 Yanko Yankov a été admis auprès de l’Université de Sofia – d’abord à la Faculté „Lettres Slaves”, mention “Lettres Bulgares”,
et plus tard – en décembre 1973 il termina ses
études supérieures auprès de la Faculté de Droit et obtint le Diplôme d’Etudes
Supérieures, mention “Droit” (Lawyer,
Master’s Degree in Law – LL.M.).
Pendant
les années de ses études, sous l’influence des idées de la démocratie occidentale,
des événements anti-communistes en Tchécoslovaquie en 1968 et grace à sa propre
vision, il formula et entreprit une mise en épreuve partielle de la thèse
sur l’éventuelle possibilité de résistance légitime contre le système
totalitaire communiste utilisant de hautes connaissances juridiques et
idéologiques.
Yanko
Yankov fit ses premiers essais et publications pendant sa troisième année de
ses études. En avril
1974 il remporta un concours et commença sa carrière académique comme chercheur (chargé des recherches, Research Fellow) à l’Institut des Sciences d’Etat et
de Droit auprès de l’Académie Bulgare des Sciences et comme enseignant (assistant, Assistant Professor) à la Faculté
de Droit de l’Université de Sofia.
Bien que
ce fût de manière assez prudente, il fit en 1975 ses pemiers pas vers la réalisation de la thèse
sur l’utilisation de sa haute qualification juridique pour le développement des
activités, liées à la défense des droits personnels violés de proches et
confidents (comme forme de résistance juridique et
politique contre le système communiste). Les archives de la Sécurité d’Etat, mises au public, découvrent aujourd’hui, que notamment
pendant le même temps Yanko Yankov était devenu objet
de surveillance de routine par les services secrets. En 1978 il élargit le
champ de son activité, y incluant aussi la défense des droits violés d’autres
personnes, et à la
suite la surveillance des services secrets devient spéciale.
En 1979-1980 Yanko Yankov mit les bases d’une
organisation informelle et au fond clandestine (sans des Statuts
écrits et sans un programme, mais avec des repères verbalement établis), ayant comme objet la récolte et l’analyse détaillée et précise de
différentes causes juridiques pratiques, se référant à la violation des droits de
l’homme, qui pourraient être utilisées par la suite comme une forme de
résistance politique active, en masse et officielle, incontestablement légitime
et en faveur de la défense des droits, contre le système communiste en
Bulgarie socialiste.
En
réponse répressive à son activité de défense des droits juridiquement
irréprochable et en violation brutale du Code
du Travail et des Statuts de
l’Académie Bulgare des Sciences, le 18 mars 1982 il fut
illégalement licencié et dut laisser son prestigieux travail
de chercheur et d’enseignant auprès de l’Académie Bulgare des Sciences et de l’Université
de Sofia. Grâce
aux archives de la Sécurité d’Etat,
mises au public, on voit
aujourd’hui, que son licenciement a été garanti au préalable par une opération
spéciale, projetée à l’avance et menée à bien par la filiale bulgare du KGB (Le Comité de la Sécurité d’Etat soviétique).
***
La même
année Yanko Yankov entame
des contacts avec des représentants de différentes
Ambassades occidentales à Sofia (surtout avec celles de la Grande Bretagne, des Etats-Unis, de la France et de l’Allemagne). Il leur présente
de nombreux documents officiels, qui mettent en évidence la violation des droits de
l’homme en Bulgarie; en
conséquence ces documents sont examinés aux Conférences sur les Droits de
l’Homme, tenues à Madrid et à Stockholm.
En mai 1983, à la sortie de
l’Ambassade de France, où il
déposa plus de 1500 pages de
documentation, Yanko Yankov fut arrêté, mais après
deux mois libéré – tant par l’impossibilité juridique de prouver au moins
une des accusations contre lui (acte de terrorisme sur l’Ambassade et propagande contre
le régime et la politique en Bulgarie, effectuée dans l’Ambassade), que (plus exactement – surtout) par l’appui effectif médiateur et
diplomatique de quelques pays occidentaux.
Pendant l’été de 1983 Yanko Yankov créa à Montana un groupe clandestin spécial, lequel à partir
de l’automne de 1983 jusqu’à l’automne de 1984 sous la direction de son frère Kamen Yankov distribua un grand nombre de
tracts politiques contre le gouvernement. Les archives de
la Sécurité d’Etat, mises au public, découvrent
aujourd’hui, que les services secrets avaient recouru à plus de 150 (cent cinquante) d’arrestations préventives et étaient à la
recherche des auteurs au cours de six
années entières, sans pourtant parvenir à aucun résultat.
Ce ne
fut qu’au début de 1990, en tant que participant à la Table Ronde Politique
Nationale et député de la Grande Assemblée Nationale, que Yanko Yankov porta à la connaissance de
tous la vérité pour les tracts, et aussitôt après, à l’aide de moyens chimiques et
médicamentaux son
frère a été assassiné par la Sécurité d’Etat, et depuis, le Ministère Public déjà
démocratique (dirigé
par des magistrats fidèles à “l’idée” communiste) ignore par son silence complet toutes ses demandes
officielles écrites, visant à ouvrir une instruction judiciaire sur les causes
de la mort de son frère.
Au début de mars 1984 la
maison de Yanko Yankov au village de Klisuritsa a été visitée par
le secrétaire politique de l’Ambassade
des Etats-Unis Joseph Keel (et c’était, à ce que je sais, la seule visite d’un diplomate occidental d’une
maison privée bulgare durant les 50 années de pouvoir communiste). Une semaine plus
tard, par l’ Arrêté du 15 mars 1984 du
Tribunal Régional de Mihaylovgrad (sur АПДХ № 5 du 13.03.1984), en
violation brutale des normes officielles de la loi Yanko Yankov a été arrêté, expulsé et envoyé en exil dans un camp de concentration semi-surveillé
(connu
sous le nom „communauté des travailleurs „Himik””) dans la zone des
usines chimiques de ville de Devnya, région de Varna. Emmené là sous
escorte armée de la milice, celui-ci non seulement refusait de travailler, mais
profitant du régime de déplacement sur le vaste territoire des usines
relativement libre et de l’accès aux téléphones, sous prétexte qu’il parlerait
avec les membres de sa famille à Sofia, il fit une série de conversations
téléphoniques avec des diplomates des Ambassades des Etats-Unis, de la France
et de l’Allemagne.
Le 22 mai 1984 Yanko Yankov a été arrêté, en lui adressant trois
accusations: ►création et direction d’une
organisation contre l’Etat; ►conduite de
propagande anti-nationale contre la Bulgarie, l’Union Soviétique et les Etats
socialistes, membres du bloc militaire „Pacte de Varsovie”; et ►incitation des
pays étrangers aux actes hostiles contre la Bulgarie. Dès son
arrestation il lance de manière argumentée la thèse qu’il est
innocent, et souligne expressément, même
démonstrativement, qu’il est „innocent par manque de preuves” (et non
par celui d’un acte commis).
***
Le 24 décembre 1984 Yanko Yankov a été condamné à 12 ans de
réclusion sous un régime très sévère, et en 1985 sa peine fut “corrigée” à 6 ans et 6 mois sous le
même régime. Selon
des archives de la filiale bulgare du KGB, mises au public, on voit
aujourd’hui, que son arrestation, condamnation et traitement spécial dans la
prison ont été garantis par l’exécution de quelques opérations top secrètes, dont les codes
étaient „Gadnia – Le Répugnant”, „Divia – Le Sauvage ”, „Zlobara – Le
Malveillant”, „Tvardoglavia – Le Têtu”, „Terorist – Le Terroriste”, „Nepokornik
– L’Insoumis” et „Drakon – Le Dragon”.
A peine deux semaines après
l’arrestation de Yanko Yankov Le Département d’Etat des Etats-Unis dressa
un rapport spécial (émis le 06 juin 1984 par la radio “Europe
Libre”), où son nom était
mentionné comme exemple d’un citoyen bulgare, privé de droits humains, et aussitôt
après, l’organisation qui défend les droits de l’homme Amnesty International le déclara
personne sous sa protection.
Pendant
le séjour de Yanko Yankov dans la
prison, les organisations internationales des droits de l’homme Amnesty International et Helsinky Watch le déclarèrent prisonnier politique №1 de la
Bulgarie. American
Bar Association, Lawyers Committee for Human Rights et
beaucoup d’autres organisations nationales et internationales des droits de
l’homme protestèrent contre le gouvernement bulgare pour la condamnation
illégale de Yanko Yankov. Les stations de
radiodiffusion Europe Libre, La Voix d’Amérique et BBC émirent des programmes,
consacrés à son activité et à son traitement inhumain dans la prison. En mars 1989, lors du Congrès, c’était le
Président de l’Internationale Socialiste Willy Brandt qui présenta
officiellement des faits, tant sur son activité politique et celle dédiée à la
défense des droits de l’homme, que sur le système spécifique de répression,
dont il était objet dans les prisons bulgares.
D’ailleurs, de nombreux
documents démontrent, qu’en exécution
d’une opération top secrète de la Sécurité d‘Etat Yanko
Yankov a été soumis à un système de traitement physique spécial et à des actions chimiques et pharmacologiques, visant à débiliter son organisme, qui était assez
fort, et surtout à écraser sa volonté. Toutefois,
cette opération, malgré
le succès partiel en ce qui concerne le premier objectif (de nombreuses
fractures d’os et une formation tumorale de la glande surrénale), avait fini par
subir un grand échec dans le deuxième: ►pendant la deuxième et la troisième année de son
séjour en prison on a noté de manière précise dans des documents officiels, qu’il était un
perturbateur régulier de l’ordre intérieur, provocateur des gardes et
surveillants et représentait
une menace pour les prisonniers et les surveillants; ►dans les
références, officiellement délivrées à sa liberation, on a indiqué qu’il est doté
d’une volonté à toute épreuve, poursuit ses fins jusqu’au bout et toutes
ses actions ont un objectif.
Yanko Yankov était dans la prison
jusqu’à la fin de sa peine; étant donné que selon les
règles établies
et la pratique deux jours ouvrables (comme cordonnier) étaient pris pour trois, de facto il
resta dans la prison 5 années, 7 mois et 3 jours et sortit le 31 octobre 1989 (dix
jours avant la date officielle du changement du régime politique); en ajoutant les deux mois de son arrestation précédente et les deux
mois et dix jours de séjour dans le camp de concentration, en fait, sa privation de liberté était 5 (cinq) années, 11 (onze) mois et 13 (treize) jours.
***
En décembre 1989 Yanko Yankov a été amnistié par loi, mais il refusa
de reconnaître l’amnistie,
en affirmant, que „peut être amnistié celui qui a été condamné
légalement, mais pas celui,
qui est condamné illégalement”, et présenta une
demande officielle pour renouvellement du procès.
Le 30 mars 1990 l’Assemblée Générale des Collèges pénaux de la Cour Suprême par sa décision déclara Yanko Yankov
innocent, condamné dans l’absence totale
de preuves, exigées par la loi, et sa peine a été annullée. Un fait particulièrement emblématique en ce
qui concerne sa condamnation illégale est, que dans le dernier et le plus haut corps judiciaire, qui l’avait
reconnu pour condamné innocent, avaient pris part la plupart des juges, qui auparavant, dans l’examen de
la cause dans les différentes
instances précédentes, l’avaient
reconnu coupable et l’avaient condamné; personne n’a posé la question à ces juges-là: „-Dans lequel des
deux cas ceux-ci ont agi conformément à sa conscience souveraine et dans lequel – comme des agents
lâches et sans scrupules des services secrets, serviles pour une assiette de
lentilles ?”.
En dépit de ses
nombreuses demandes officielles écrites, jusqu’à l’heure actuelle personne de
ceux qui l’avaient arrêté illégalement, condamné et envoyé à la prison
illégalement, n’est pas puni; le procureur militaire (le colonel Nikolay Kolev) est le seul, qui osa ouvrir une instruction
contre certains des coupables, mais tôt après, a été assassiné et
l’instruction ouverte fut interrompue; le procureur, qui a suspendu l‘instruction (le colonel Nikolay Ganchev), presque
tout de suite a été promu au rang „général”, et un
peu plus tard devint propriétaire d’un hôtel de luxe dans une villégiature de
renom en montagne.
En plus,
jusqu’à
l’heure actuelle Yanko Yankov n’a pas reçu même une centime d’indemnité
pour les dégâts matériels et moraux,
qu’il avait subis, ainsi que pour les dommages-intérêts. Même plus:
а) d’une part tous ceux, qui pendant le régime communiste
classique ont contribué d’une
certaine manière à la répression
illégale de Yanko Yankov, presque aussitôt
après, ont été généreusement rémunérés, la rémunération la plus généreuse étant celle
suivant notamment les dits „changements politiques”, lorsqu’ils atteignirent non seulement la plus haute
promotion dans la hiérarchie
professionnelle, mais aussi un enrichissement étourdissant; selon ses
calculs préliminaires
et incomplets sur son arrestation illégale, condamnation et incarcération ont été engagés plus de 200 (deux cent) agents, personnes confiées et officiers
de la Sécurité d’Etat; parmi eux „les plus haut
placés” aujourd’hui sont: des hommes
d’affaires éminents, des généraux démocratiques, des membres du
Conseil Judiciaire Supérieur, des magistrats
suprêmes, des
juges constitutionnels, des
juges auprès des Cours Internationales à Strasbourg et à la Haie, ministres et
vice-ministres (y
compris du ministère de la Justice et celui de l’Intérieur), le procureur de
la République, des députés éminents, le président du
Parlement, des
diplomates de renom.
б) d’autre part:
notamment après les changements politiques Yanko Yankov: ►bien qu’il fût déjà formalement libre, avait acquis un tel statut, qui lui donnait le droit de
déclarer et avec raison, que sa persécution d’aujourd’hui est
beaucoup plus horrible et perverse qu’avant; et que son statut actuel est beaucoup
plus horrible que celui du prisonnier: ► il a
souligné plus
spécialement, qu’à l’époque du
communisme classique sa grand-mère était morte trois jours à peine après son
arrestation, tandis que son grand-père a été enterré après la première visite de son petit-fils dans la
prison, la mort des deux n’étant qu’une conséquence indirecte
des répressions
sur lui-même; dans le contexte d’un rythme de calendrier apparemment
naturel, mais en fait bien planifié par des
cercles criminels, dans le cadre de quelques années étaient morts son
frère, son père et sa mère, le décès desquels il définit de manière argumentée comme meurtres, commis
personnellement et institutionnellement par les mêmes forces, qui plus tôt
soumettaient aux répressions
avant tout lui-même, et dans un moindre degré – ses proches, notamment à la suite aux „changements” politiques ►bien que son épouse Elka P.
Yankova fût possesseur de deux Diplômes d’enseignement supérieur (Maître en
Stomatologie et Maître en Pédagogie, mention „Activité sociale avec des enfants”), celle-ci
avait perdu son travail,
après son mariage avec lui en 1993, et tous les employeurs, auxquels elle
s’adressait pour l’emploi, lui faisaient comprendre de manière claire et catégorique, que ses Diplômes
prestigieux n’avaient aucune valeur notamment à cause de son choix nuptial; ► la réalisation professionnelle de Yanko Yankov était dans le
cadre d’un chercheur insignifiant dans un Institut académique et
enseignant-hôte dans une Université de province, où il était supplanté dans la hiérarchie scientifique de manière démonstrative par
des personnes, qui n’avaient rien à voir avec la science; ► toutes ses tentatives d’assurer la stabilité économique de sa famille étaient toujours
suivies par des pressions mafieuses et pillages plus intenses.
***
A la fin
de 1989 et au début de 1990 Yanko Yankov prend part dans la création de l’opposition en Bulgarie et
dans l’activité de la
dite “Table
ronde”
nationale politique. Sa tentative persistante de créer une fraction
d’opposition radicale droite et de s’’opposer à l’accord entre le Parti communiste
et la fausse opposition, fondée par ses services secrets conduit à son exclusion en mars
1990 de la totalement
collaborationniste “Table
ronde”; ainsi Yanko Yankov
devient tant en Bulgarie, qu’en Europe
Orientale le seul participant au
phénomène “table ronde politique”, écarté pour la radicalité de ses requêtes pour
décommunisation de la société et de l’appareil d’Etat.
Par décision du 15 mai 1991 du Præsidium de l’Académie Bulgare des
Sciences le licenciement de Yanko Yankov et son éloignement du travail
de recherche à l’Institut des Sciences
Juridiques sont reconnus pour illégaux et politiquement répressifs, alors
que ses droits sont rétablis.
Cependant,
pendant plus d’une année la
direction de l’Institut des sciences
d’Etat et de Droit auprès de l’Académie Bulgare des Sciences, composé d’agents
secrets et d’officiers de la Sécurité
d’Etat refusent d’accomplir cette décision; et en fin de compte, après un scandale politique et surtout
après une intervention diplomatique, la décision est accomplie. Néanmoins, jusqu’à présent, personne des
responsables du licenciement illégal de Yanko Yankov n’est puni et il n’a pas
reçu même une centime d’indemnité.
***
En 1990 et 1991 Yanko Yankov est député à la Septième Grande Assemblée
Nationale; du point
de vue constitutionnel ce Parlement très rarement convoqué a un statut
juridique de Sénat (Chambre
parlementaire supérieure). Là, Yanko
Yankov présente et défend la thèse de
l’illégitimité juridique (à cause de
l’infraction brutale de normes juridiques d’importance constituante) de la Septième composition du Parlement, et verbalement classifie cette
composition parlementaire comme „Taudis rouge”
et définit
comme illégitimes
tous les actes, adoptés par
celui-ci, y
compris la dite „Constitution du 12 juin 1991”, qu’il
refusa de signer. Il est à
noter la circonstance, que
malgré qu’à
cette époque-là
la dite „Constitution” n’a pas été signée aussi par 38 députés, aujourd’hui Yanko Yankov est le seul de ce
Parlement, qui ne
s’est pas engagé
d’aucune manière avec l’acte „constitutionnel” en question; par la suite tous les autres, en tant que députés dans les
suivants Parlements ordinaires, ont prêté serment dans la sacralisation de cet „acte”, non signé par eux; d’ailleurs, la perspicacité politique et
juridique de Yanko Yankov est prouvée par le fait, que notamment
cet „acte
constitutionnel” est
utilisé non
seulement comme drapeau et justification du pillage mafieux terrible, mais aussi représente un grand
obstacle „juridique” pour l’intégration européenne de la Bulgarie.
Le 13 avril 1991 la
Télévision
Nationale Bulgare (29, rue
de “San
Stefano”, Sofia 1504) émit un
documentaire spécial d’une heure (“Voici l’homme”; metteur en scène
Rosen Elezov), dédié à l’activité de Yanko Yankov comme homme et politicien.
Le 01 mars 1995 le Conseil scientifique spécialisé des sciences de Droit auprès
de la Commission d’Attestation Supérieure (CAS) du Conseil des
Ministres élit Yanko Yankov pour Collaborateur scientifique supérieur Deuxième degré (Reader, Associate professor) sur la “Théorie de l’Etat et du droit. Doctrines politiques et
juridiques”.
Yanko Yankov est fondateur et Président de: Þ le Parti Congrès Libéral; Þ l’Union des juristes démocrates en Bulgarie; Þ l’Institut de base d’étude et de
protection des droits de l’homme; Þ ainsi que d’autres
organisations sociales.
De 1991 à 1995 Yanko Yankov est l’éditeur du
journal “Congrès Libéral”, distribué gratuitement – imprimé du parti politique, qu’il dirige.
A part
son travail de recherche et d’étude dans l’Institut
des sciences de Droit auprès de l’Académie Bulgare des Sciences, Yanko Yankov
s’occupe aussi d’une activité universitaire de présentation de
conférences auprès
de la Faculté de
Droit de l’Université de
Plovdiv, où il présente des conférences sur différentes
matières scientifiques: ÞPhilosophie du droit; Þ
Psychologie du droit; Þ
Psychologie de la politique; ÞDoctrines politiques et juridiques; ÞThéorie de la gestion sociale (Gestion politique); ÞPronostic
et prévision politique; ÞThéorie et
pratique du terrorisme; ÞThanatologie (Aspects philosophiques,
psychologiques et juridiques de la mort).
Le 15 décembre 1999 la télévision française par satéllite ARTE (2a rue de la Fonderie, F-67080 Strasbourg
Cedex, journaliste
Lawent Cibien, 29 av. T. Gauche, 78016 Paris) émet un
documentaire spécial sur
l’activité
politique et celle de défense
des droits de Yanko Yankov.
Pendant
cinq jours et à chaque heure du 26 au 30 novembre 2005 la télévision
turque satéllitaire des téléjournaux TGRT Haber (29 Ekim Cad. N 23, Yenibosna 34530 Istanbul, News Manager Dogan Senturk) émet une entrevue
spéciale avec Yanko Yankov, consacrée au sujet du rôle
des ex-services secrets soviétiques (KGB) et leur transformation mafieuse actuelle (la Mafia rouge) dans les processus économiques et
politiques intérieurs actuels en Bulgarie.
Quelques
jours plus tard, en exécution
de la commande secrète, assignée par les
dirigeants supérieurs
de la filiale bulgare de la Mafia rouge
et des services spéciaux du ministère de l’Intérieur, le 05 décembre 2005 le Directeur de
l’Institut des sciences de Droit auprès de l’Académie Bulgare des Sciences
donne un ordre pour
le licenciement de Yanko Yankov, qui entre en vigeur le même jour, et il en est
informé à peine
trois jours plus tard, l’08 décembre 2005 (par lettre envoyée par la poste).
Il est
curieux, que tandis que durant son premier licenciement en 1982 les services
secrets répressifs
classiques avaient pris soin afin qu’au moins son licenciement ait apparu
formalement légitime, ce
licenciement consécutif est réalisé comme une
brutale démonstration prémeditée dirigée contre le droit, bien
assurée du point de vue personel et institutionnel: ►l’ordre est donné personnellement par le Directeur et en violation des normes juridiques obligatoires
statuant catégriquement
que des décisions
similaires ne peuvent être prises que par le Conseil Scientifique; ►à part cela, l’ordre
est donné sans
être indiqué aucun
motif, ce qui est en contradiction avec la condition requise par la loi
concernant la motivation de ce type d’actes.
En ce qui concerne ce licenciement, j’accorde une
attention spéciale
sur les faits suivants du scénario du théâtre moderne de l’absurde: а) la
Directrice de l’Institut des sciences de Droit auprès de l’Académie Bulgare des
Sciences Tsvetana Kamenova est non seulement la fille d’un
officier de haut rang et juge d’instruction dans un des départements les
plus lugubres de la Sécurité d’Etat communiste, mais elle-même
était un agent secret haut placé du même service politique et secret répressif (lequel, d’ailleurs, officiellement
est déclaré criminel par le Parlement Bulgare); b) Tsvetana Kamenova
elle-même, expressément,
publiquement, démonstrativement
et plusieurs fois avait déclaré, que ce
licenciement est concordé au préalable avec des représentants diplomatiques de
certaines Ambassades des pays occidentaux à Sofia,
à cause de quoi aurait été reconnu pour légitime par toutes les institutions politiques et
juridiques européennes; c) quelque mois avant que soit donné cet ordre pour
ce licenciement politique et répressif, sans doute, par proposition du Gouvernement bulgare Tsvetana Kamenova est élue par l’Assemblée Générale de l’ONU pour juge auprès de la Cour Internationale de la
Haie et inclue à la Cour qui va mettre en examen les procès pour les crimes
du régime
communiste en Yugoslavie;
d) toutefois, je
voudrais particulièrement, formuler les suivantes questions, qui sont,
probablement, très naïves:
„-Pourquoi aujourd’hui même Yanko Yankov continue d’être
objet de répression?”; „-Pourquoi ses bourreaux d’aujourd’hui de
point de vue personnel et institutionnel sont exactement les mêmes,
qu’auparavant?”; ”-Pourquoi aujourd’hui, profitant de l’encouragement
de l’Occident, les bourreaux de Yanko Yankov disposent
de plus de droits et possibilités répressifs, qu’auparavant, quand ceux-ci
étaient encouragés par Moscou?”; „-Pourquoi aujourd’hui ses bourreaux
continuent de „faire la justice” non seulement en Bulgarie, mais
aussi dans les institutions juridiques européennes et mondiales?”.
D’ailleurs, du contenu des sept tomes cités
ci-dessous „Carte
d’identité. Documentalisme
politique” est
visible de manière claire, que Yanko Yankov définissait toujours l’essence des changements
politiques en Bulgarie après 1989 comme un régime criminel,
néo-communiste et mafieux, assuré par les Grandes Puissances. Il
s’adressait avec insistance exclusive par des lettres officielles aux
institutions d’Etat Bulgare et à la plupart des représentations diplomatiques
des pays occidentaux à Sofia, ainsi qu’aux certaines institutions européennes,
revendiquant la responsabilité pénale pour
tous les criminels de tous les niveaux du système quasi-politique et quasi-étatique précédent et actuel de la Bulgarie. Dans les sept tomes volumineux Yanko Yankov, de manière précise et voire pédantique, a décrit les faits et l’interprétation juridique du nombre excessif des violations
criminelles sur sa personne, sur les membres de sa famille et ses amis, ainsi
que sur d’autres personnes; en fait, la conduite documentée tant des institutions d’Etat Bulgare que celle
des Ambassades
Occidentales, fait voir
[1] Nameranski N.,
Les noms des
localités dans les régions de Berkovitsa,
Mihaylovgrad et Lom. - S., 1991, p. 37, 131; Yankov Y., Carte d’identité. Documentalisme politique. - S., В. 4, 2003, p. 109-110.
2Yanko Nikolov VELYOVSKI est le vrai nom de la personne, connue
comme Yanko Nikolov YANKOV. Aspirant à détacher
les enfants de leurs parents, de la famille et de la
souche, les attacher à „l’idée” socialiste et les faire
oublier ses vraies racines, pendant les années 60 du ХХ-ème siècle, le Parti
Communiste Bulgare imposa l’annullation du nom de famille par loi et sa
substitution par celui du grand-père du côté paternel.
de manière incontestable que l’irresponsabilité juridique des
criminels est pleinement garantie.
Les
documents, indiqués
ci-dessus, mettent en évidence,
aussi: ►qu’en
réponse à ses requêtes légitimes pour justice il recevait toujours et
systématiquement de nouveaux coups répressifs de toutes sortes, complètement
illégaux, mais précisément
assurés par les institutions de l’Etat; et ►qu’à la différence de l’époque du socialisme aujourd’hui l’Occident a
légitimé comme ses partenaires démocratiques notamment celles des institutions
et des personnes, qui, tant auparavant, qu’aujourd’hui effectuaient et
continuent à effectuer toutes les formes modernes de traitement d’inquisition
vis-à-vis de la personne de Yanko Yankov et celles de la plupart des citoyens
bulgares.
C’est le
bon endroit pour faire valoir une particularité essentielle dans la conduite, les
interventions, les actes et le comportement de Yanko Yankov par rapport à la responsabilité. Etre juriste
signifie avant tout, appliquer la maxime que l’homme en tant que tel
possède une volonté libre
et c’est pour cette raison-là qu’il est personnellement responsable pour
les actes commis ou pour son inaction. (Le juriste, qui accepte, que la responsabilité peut être non
seulement personnelle, mais aussi collective, n’est pas une juriste; ce dernier
est un inquisiteur).
Yanko Yankov soulignait
toujours et à chaque occasion qu’il ne revendique pas de responsabilité des anciens
membres du Parti Communiste (quoique la propagande socialiste l’accusât et
continue de l’accuser dans ce “pêché” avec préméditation et de manière méthodique et
malveillante). Parmi eux ne sont responsables que ceux qui ont commis des
crimes concrets, selon leurs propres lois. Le contraire signifierait la
dilution de la responsabilité, ce qui les anciens communistes (”les socialistes”, “les
centristes” et “les droits” d’aujourd’hui) ont bien réussi à imposer
dans l’espace politique bulgare, profitant du pouvoir absolu sur tous les médias, leur
domination dans la vie économique,
culturelle et politique du pays, la marginalisation et l’abrutissement prémédités de la
population bulgare.
Le
compte des manipulateurs de l’opinion publique bulgare, européenne et mondiale
est très simple: environ
2 000 000 (vivants et morts) anciens membres du Parti communiste plus environ 1 500 000 (vivants
et morts) agents
des services secrets bulgares signifie que chaque deuxième bulgare est
“coupable”! Ainsi
chaque famille bulgare aura deux “coupables” parmi ses membres… Et comme chacun
aura été coupable, ça
veut dire que personne ne serait pas responsable – la notion de la
“responsabilité
collective” n’est pas connue dans le droit.
On s’y ajoute
aussi le facteur psychologique – la résistance spontanée instinctive aux
“coupables”. Dissimulés derrière ce mécanisme élémentaire mais fonctionnant de
manière impeccable, les manipulateurs (les vrais coupables pour les crimes)
accumulent des milliards à la charge des “coupables” et leurs familles. En même
temps, de bienveillants politiciens, journalistes, hommes de la science, de la
culture et de l’art admettant d’une manière irréfléchie d’être utilisés en
faveur du mécanisme décrit ci-dessus, multiplient la thèse pour la faute collective
et contribuent à la réalisation de leur plan misanthropique. Ensuite on fera
actionner aussi le mécanisme de la prescription – et les criminels resteront
impunis.
Pendant toute sa vie Yanko Yankov luttait contre
cela – malheureusement
presque seul. Il est
isolé comme
le célèbre
politicien bulgare – Stefan Stambolov, qui était avant
calomnié, tandis
qu’aujourd’hui est comblé de
louanges de la “gauche”, de la “droite” et du “centre”. Comme son éminent prédécesseur, Yanko Yankov aussi est objet des calomnies
incessantes de sa personne et de son oeuvre. Il découvre, analyse et classifie avec précision
scientifique la perversité des
calomnies commandées
adressées à sa
personne. A propos, je vais citer une de ses entrevues, qui a eu lieu il y a 15
ans, car ce que Yanko Yankov disait
alors est pleinement valable aussi de nos jours:
„Je sais que les journalistes me définissent souvent comme “une personne
particulièrement colorée”. Je n’ai rien contre une telle définition, sachant
très bien que les gens menées par différents motifs politiques et passions,
donnent à cette notion un contenu différent. Pendant les dix dernières années
mes perfections et imperfections sont absolument inchangées, mais récemment, à
cause d’elles, j’étais nommé “criminel” et “ennemi du peuple”. Aujourd’hui les
qualifications sont “personne colorée”, “personne exotique”, “personne
bizarre”, “spécificité du caractère” ou bien “état morbide”. A mon avis, de
cette façon-là sont appréciés ceux qui n’obéïssent pas à la terreur de l’opinion
prédominante, qui (l’opinion prédominante – note du red.) dans les sociétés
totalitaires et post-totalitaires comme règle est fausse et inhumaine. En ce
qui concerne mes actes, j’ai toujours eu des arguments de fondement
scientifique pour chaque insubordination de ma part. Ma spécialisation
professionnelle est la politologie; mes évaluations dans ce domaine ont été
toujours exactes. D’ailleurs, la longue période d’existence du pays avec un
seul parti a fait naître le phénomène “le daltonisme politique, exprimé dans le
fait que ceux comme moi étaient appréciés (et le sont encore!) comme “personnes
colorées”, en dehors des couleurs de base, tandis qu’au fond, il ne s’agissait
que de professionnalisme”. Dans les années passées, lorsque tout paraissait
sans espoir, je me suis révolté contre le système communiste, j’ai passé à
travers sa pétrisseuse, sans m’intéresser comment aurait été évaluée ma
conduite par les représentants du système. Après, il devint clair, que c’était
pas moi le criminel, au contraire, notamment ceux qui m’ont déclaré tel
l’étaient. Ma conduite en tant que leader de l’opposition était considérée par
plusieurs comme un comportement d’un “ennemi du l’opposition”, mais
aujourd’hui, on voit clair, que mes évaluations politiques étaient les plus
exactes.”[1]
***
Un
groupe de faits et circonstances, relatifs à la biographie de Yanko Yankov, mérite un intérêt
spécial.
Ses
livres suffisamment détaillés font voir que sa personne, ainsi que ses proches
(son père, sa mère, son frère, son grand-père, sa grand-mère, son épouse, ses
enfants) et aussi ses amis, non seulement dans le passé, mais même aujourd’hui
(les vivants parmi eux) sont objet d’un nombre impressionnant de violations
répressives.
Comme
dans le passé, aujourd’hui
Yanko Yankov continue activement à
insister devant les institutions et milieux compétents pour poursuite judiciaire
de chaque individu, les actes duquel sont liés d’une manière ou d’une autre à
l’activité criminelle de la Sécurité
d’Etat.
Quoique
par une loi spéciale du Parlement,
l’activité de la Sécurité d’Etat soit reconnue officiellement pour criminelle, toutefois, même
aujourd’hui de facto
et de jure personne
n’est condamnée,
et on fait tout le possible afin que cela n’arrive pas dans le futur proche
et plus lointain, (jusqu’à
ce que n’interviennent pas les lois impitoyables de la longévité naturelle de
la vie humaine).
Ses
livres documentaires démasquent aussi les tentatives d’élimination de ses
arguments dans ce sens (des criminels et des milieux intéressés avaient essayé de
le compromettre par l’intermédiaire des informations dans les médias, qu’il
aurait été dans le passé pour une brève période „agent de la Sécurité d’Etat”, et en même temps, faisant tout son possible pour que
personne n’ait pas accès aux documents des archives, suggérant que ces
dernières contiennent les preuves pour leurs insinuations).
Il est
curieux d’y mentionner, à ce propos, le suivant: ►Pour contraindre les institutions compétentes de donner accès tant à lui-même,
qu’aux milieux intéressés, aux documents, lesquels les manipulateurs
indiquaient comme preuve, Yanko
Yankov a offert un grand nombre de procurations notariées des illustres
journalistes et experts bulgares; ►par la suite plusieurs parmi eux ont avoué à Yanko Yankov en personne,
qu’il leur était suggéré de manière catégorique de
renoncer à l’étude des archives
de la Sécurité d’Etat; ►en fin de compte, l’un des autorisés (l’expert en criminologie B. T.
Krastev) réussit
à obtenir la permission du ministre des Affaires étrangères pour l’accès à
la documentation demandée
{mais cela s’était produit à peine après que cet expert ait survécu après
l’attentat monté sur lui au Métro de Sofia et après qu’il accusât officellement
le ministre non seulement pour
l’attentat, mais aussi comme receleur de son propre (celui du ministre) passé criminel au service de la Sécurité
d’Etat, et plus
spécialement comme délateur du procès où Yanko
Yankov a été condamné};
►quelques jours après l’accès aux documents demandés, le meilleur expert bulgare en
graphologie D. G.
Kostov a fait légalisation notariée de sa catégorique
conclusion que ces documents étaient faux; ►séparément dans d’autres dossiers des archives ont été trouvées des preuves (les ainsi dits „Plan pour la
réalisation d’une mesure opérative”), lesquelles
mettent en évidence, que le Département Scientifique de la Sécurité d’Etat avait la tâche
d’élaborer une série de faux pour compromettre la personne de Yanko Yankov; ►l’instruction ouverte à ce sujet auprès du Ministère Public à Varna a été suspendue sous le prétexte ridicule de “prescription”; ►suite aux trois
interrogatoires subis comme témoin
l’expert-graphologue D. G. Kostov, qui jusqu’alors
n’a souffert d’aucune maladie, en général, décéda par infarctus du myocarde à
l’improviste; ►dans sa demande officielle visant à enquêter les causes de cette mort Yanko Yankov a indiqué nettement qu’on
était devant un cas de terrorisme médicamental, exercé sur D. G. Kostov comme opération punitive pour avoir donné son
opinion d’expert.
***
Yanko Yankov est marié, il a trois
enfants, il est
auteur d’articles de vulgarisation scientifiques, des rapports aux conférences et réunions
scientifiques, participant
aux discussions télévisées et d’autres apparitions médiatiques, ainsi que des oeuvres
scientifiques, politiques et documentaires indiquées ci-dessous.
D’ailleurs, ces livres ont
presque le même destin que celui de leur auteur:
1) Les nombreux
documents annexés à son premier livre démontrent: ►qu’il a été
écrit en 1976; ►qu’il a
été accepté par la communauté scientifique très cordialement et que l’année
suivante ont été prises toutes les décisions officielles scientifiques et
institutionnelles nécessaires à cette époque-là pour sa publication; ► que suite
aux considérations politiques et idéologiques des autorités
communistes et de leurs services secrets répressifs ce livre, en fait, a été
arrêté non seulement beaucoup de temps avant son auteur, mais aussi après sa
sortie de la prison, et ►que le livre est publié
à peine après les changements
politiques, et même avec les
propres moyens de l’auteur.
2) La riche
documentation jointe au quatrième et cinquième livre fait voir, que tant par
manque de moyens financiers, que par des empêchements brutaux, crées de manière
précise par tous les facteurs administratifs, politiques et mafieux, ces
livres ont été publiés très difficilement, presque par voie secrète
et assez de temps après leur création;
3) Je témoigne, en
personne, en tant que rédacteur de tous les livres de Yanko
Yankov: ►que
faute de moyens financiers ses livres ont été publiés à tirage très
modeste, même symbolique; ►que ce manque de
moyens financiers est précisément assuré par les mêmes facteurs et personnes du
point de vue institutionnel et personnel, lesquels auparavant avaient créés les
entraves idéologiques et politiques pour la publication de ses livres; ►qu’au sein de la
communauté scientifique ces livres ont été accueillis très cordialement et
qu’ils n’ont pas été objet d’aucune critique; et ►que les seuls spécialistes
dans le domaine scientifique respectif se sont engagés par des lettres officielles,
exclusivement positives, et même pleines de louanges, citations et avis sur ces
livres.
4) D’ailleurs, les avis de ces
spécialistes méritent d’être mentionnés:
а) dans son avis
officiel le docteur ès sciences historiques prof. Petar Petrov souligne que: ► en tant
qu’auteur Yanko Yankov fait preuve
d’une érudition enviable et de connaissance des oeuvres des auteurs précédents; ► il est exclusivement correct
lors de la présentation des opinions des autres et toujours
se range de côté, donne des
arguments et défend fermement sa
propre position; ►le caractère scientifique de ses oeuvres n’empêche pas à ce que l’auteur
raconte de manière vive et captivante, claire et compréhensible; ►analysant plus spécialement „Doctrines politiques et
juridiques de l’Antique Grèce” et „Doctrines politiques et juridiques de
l’Antique Rome”,
il souligne expressément, que ce sont les premières oeuvres complètes de ce genre
dans la littérature bulgare; ►analysant les autres oeuvres portant sur les doctrines politiques et
juridiques de l’Antiquité, il parvient à la conclusion, qu’avec ces
livres Yanko Yankov fait preuve
d’être le seul chercheur-juriste qui avec une telle plénitude a réussi à offrir
au lecteur des problèmes fort intéressants, et que ses apports scientifiques et
le caractère cognitif de ces livres parlent de manière éloquente de la grande
érudition de leur auteur;
►les deux livres de la psychologie du droit sont des oeuvres de haute
qualité scientifique, leur auteur étant le pionnier dans ce domaine en Bulgarie; ►examinant les livres de Yanko Yankov dédiés aux explorations
thanatologiques, on peut affirmer, que l’auteur est, également, pionnier en
Bulgarie dans ce domaine.
б) dans sa
recension officielle le docteur ès sciences juridiques prof. Lachezar Dachev constate que: ► Yanko
Yankov est le premier chercheur-juriste, qui traite les
problèmes de la psychologie du droit, et ses deux livres dans ce domaine
représentent un important apport scientifique, la thèse formuléе par lui étant
radicalement différente de celles des autres auteurs; ►les oeuvres de Yanko Yankov
portant sur les doctrines politiques et juridiques de l’Antiquité sont de
grands apports scientifiques du fait même de leur apparition, parce que de
telles recherches ne sont pas faites en Bulgarie; ► l’application réussie de
l’approche historique et culturologique lors de l’exploration des sociétés antiques de l’Orient représente aussi un apport scientifique essentiel; ► utilisant
notamment cette approche envers les sociétés antiques de l’Orient Yanko Yankov, en fait, a préparé et
expérimenté son modèle d’analyse des idées politiques, lequel plus tard, élevé
à un nouveau niveau, plus haut et integral, est appliqué lors de ses recherches
de la pensée politique de l’Antique Grèce et de l’Antique Rome; ►la recherche de la pensée politique de l’Antique Grèce réalisée par Yanko Yankov
représente la première recherche intégrale en Bulgarie, même ce seul fait a un
caractère d’apport; ► le caractère d’apport se rapporte non seulement à la vaste échelle de l’énoncé, mais aussi à
l’importance fondamentale des problèmes traités par l’auteur; ► le
caractère d’apport a aussi le fait, que tandis que le petit nombre d’auteurs
bulgares, qui se sont adressés à l’étude de la pensée politique, sont attachés
de manière durable seulement à l’approche considérant la pensée politique en
tant qu’idéologie, Yanko Yankov est
le seul qui a démontré son désaccord catégorique avec cette approche limitée et
a fait ses recherches sur la pensée politique, surtout comme théorie, en élargissant
en même temps l’approche idéologique même; ► Yanko Yankov cherche
l’explication des idées politiques dans le contexte de la culture et les fait
relever comme un événemnt socio-culturel; il accepte, que la relation „pensée-action” a deux
sens, et sur
cette base, formule son propre et spécifique méthode d’analyse; ainsi, d’une
part, imposant la relation „vie (matière) – religion (mythologie) – mentalité de la
société traditionnelle”, Yankov
parvient à expliquer les idées politiques du point de vue culturologique; mais, d’autre
part, il cherche et déduit le sens des idées politiques de la relation „pensée – pensée politique – comportement
politique”, lorsque les deux lignes d’analyse sont
liées et habilement unies;
même il y des moments quand le lecteur perd l’orientation pour elles, mais
l’effet est très bon: le
lecteur „plonge” dans la réalité
historique créée et saisit la logique de la mentalité politique du monde à
cette époque–là, exprimée en idées politiques, et c’est le suivant apport
incontestable de la recherche.
в) La recension
officielle du docteur ès sciences juridiques professeur Mihaylina Mihaylova souligne que: ► dans ses livres, qui se caractérisent par son volume imposant et
contenu de grande valeur scientifique, Yanko
Yankov donne de nouvelles directions dans les sciences de droit
et fait preuve d’une érudition philosophique et scientifique impressionnante; ►quoique la discipline, à laquelle est
rapporté le livre „Doctrines
politiques et juridiques de l’Antique Grèce”, formalement
depuis longtemps ait son statut et prestige scientifiques (il apparaît que
tout en est dit, récolté et systématisé), Yanko
Yankov a trouvé un nouveau point de vue, a appliqué sa propre
approche au sujet et a créé un nouveau contenu scientifiquе; ► Yanko
Yankov est moderne dans tous ses oeuvres; un exemple éloquent
en sont ses recherches sur la Psychologie du Droit, où il a surmonté et dépassé
tous les auteurs, qui avaient écrit sur ce sujet avant lui; ► la capacité de Yanko Yankov en
tant que théoricien d’une mentalité moderne et perspective est largement développée
dans ses oeuvres consacrées aux problèmes de la Thanatologie; ► plus spécialement, son analyse sur les problèmes de
l’euthanasie et du droit à la mort est la première des sciences de Droit en
Bulgarie dans ce domaine et tout ce qui est écrit par l’auteur sur cette
question est entièrement son apport dans la théorie du Droit en Bulgarie; ► Yanko
Yankov est fructueux dans son oeuvre scientifique; penseur doté
d’un grand courage et originalité; innovateur dans la science et dans l’enseignement;
pionnier dans quelques directions des sciences de Droit; un remarquable
érudit, tant dans la philosophie, que dans chaque autre science relative au Droit; précis dans le
contenu et important dans les décisions; plus spécialement dans ses recherches sur la peine
de mort et l’euthanasie l’auteur fait voir son habileté de faire une
interprétation juridique expérimentée; l’érudition possédée par l’auteur a prédestiné son
affinité à la méthodologie qui occupe une place prioritaire dans tous ses
oeuvres.
г) Dans son
intervention verbalisée devant un forum spécial des juristes hautement
qualifiés le docteur ès sciences de Droit prof. Vladimir Petrov est catégorique que: ► Yanko Yankov a toujours
combiné en soi les qualités du citoyen et du professeur; tel il était
avant les “changements” politiques du 10 novembre 1989, lorsqu’il a eu le
courage d’intervenir et défendre fermement sa position, et „lorsque
vis-à-vis de moi démontrait ce que signifie le courage et la vaillance, en me
défendant devant des institutions, devant lesquelles personne n’osait émettre
un doute ou un soupçon”; ►”dès les années d’assistant à
l’Université Yanko Yankov faisait preuve d’homme,
qui n’a pas eu d’autre vie, sauf la vie, adonnée à la science; aujourd’hui-même
il continue de poursuivre cette ligne de conduite – il était parmi
les politiciens, qui avaient toutes les chances d’être au sommet de la
politique bulgare, parce qu’il n’était pas seulement chef du parti, mais aussi
l’un des quelques personnes qui en réalité était soumis à la répression, mais
malgré cela il a renoncé à la politique, pour s’adonner à son véritable amour –
la science.”
***
A mon
avis, Nikolay Mihaylov, cependant, il
faut joindre, spécialement, à l’avis du Prof. docteur ès sciences Vladimir Petrov, une
détermination, aussi petite, que colossale, même fatale.
Dans
deux des ses énoncés épistolaires le 19 septembre 1980 et le 08 janvier 1981 (publiés
en annexe de son premier livre)[2] Yanko Yankov avait souligné
que: ► est secret public le fait qu’„en Bulgarie il y a plusieurs personnes
prétendant d’être patriarches de la science, tandis qu’en réalité, celles-ci ne
peuvent pas et ne méritent pas d’être au moins de misérables bédeaux”; ►„pour consolider leur position ces
travailleurs pseudo-scientifiques font naître des semblables”, „ et mesurant avec la mesure de Procruste
avec zèle créent et soutiennent une
atmosphère, dans laquelle les innovateurs audacieux sont indésirables et
accusés dans les milliers de “pêchés mortels””; ►„puisque
les incapables pour rien sont capables pout tout, ceux-ci créent une telle
atmosphère, laquelle souvent, sans exagération, peut être nommée “l’enfer””; ►„on ne pourrait pas dissimuler le fait, qu’il y a de
très grandes forces obscures, qui tentent de transformer
l’amour sincère envers la science en prostitution avec la science”; ► ensuite,
dès sa sortie de la prison en 1989 jusqu’à nos jours Yanko Yankov a toujours souligné que „la Bulgarie est gouvernée des mêmes „forces obscures”, et qu’ „une de ses
stratégies principales est celle de transformer l’amour naturel de l’homme
envers la politique en prostitution avec la politique”.
Il est à
noter que: ►tant auparavant, qu’aujourd’hui, tant dans la science, que dans la politique, en
Bulgarie domine totalement seulement la forme inhabituelle de
relations, et que la sphère de la science uniquement riche en contenu
(mais non celle institutionnelle e administrative!) est celle-ci, qui a
répondu avec réciprocité au grand amour de Yanko
Yankov; et ► que tant dans la sphère institutionnelle de la
science, que dans la sphère institutionnelle de la politique (mais non dans la
domaine relatif au contenu !) Yanko Yankov est
toujours objet d’une attitude hostile, créée et soutenue par les mêmes „forces obscures”, contre
lesquelles il n’a jamais cessé de lutter.
*
* *
Je me
demande sans cesse: „- D’ou Yanko Yankov puise-t-il des forces pour
son combat extrêmement difficile? Qu’est ce que le fait si convaincu et intransigeant? Est-ce qu’il y a
quelque force mystérieuse, quelque ressort, qui le charge pour les combats non
routiniers de chaque jour avec de puissants ennemis économiques et poltiques,
routiniers et sans scrupules?” J’ai cherché la réponse dans ses racines.
Ses
parents sont des paysans typiques, mère et père bulgares parmi ceux qui donnent
tout, même “la boue sous ses ongles” pour que leurs enfants soient sur
pied, deviennent des hommes honnêtes. Les cals de leurs mains depuis longtemps
sont transformés en cuir pour semelles, percé d’émail noir inlavable de
n’importe quel savon ou détérgent. Leurs visages sont tannés par le contact
incessant avec le soleil dans la campagne. S’ils sont un peu courbés, la cause
en sont les permanentes révérences qu’ils font devant la terre-nourrissière (aucune personne!). Tels j’ai vu et
je me souviens les parents de Yanko: sa mère Evtima
et son père Nikola – des gens
ordinaires, exclusivement cordiales, bonasses et doux jusqu’au moment où on les
touche-des gens honnêtes, dignes, laborieux, pourvues d’un bon sens de
responsabilité. Ces gens simples avaient formé l’ambiance habituelle, où
grandit et édifie son caractère le garçon du petit village de réfugiés
Klisuritsa. A la question d’un journaliste: „-D’où puisez-vous des forces pour
survivre et aller de l’avant?”, Yanko Yankov répond:
„- Je suis
catégorique, que si je n’étais pas paysan, je n’aurai pas pu résister. Je suis
l’homme de la terre et je puise des forces de la terre. J’aime labourer,
creuser, faucher. L’odeur de la terre récemment labourée et du foin récemment
fauché m’enivre. Sans doute les communistes savaient que “la terre peut donner
de la force” et motiver la résistance des hommes, et pendant de longues années détrusaient le lien de l’homme avec la terre,
mais ils n’ont pas pu le détruire en moi.”.
Etonnés
et confondus restent ceux, qui ont essayé à déshonorer et éliminer Yanko Yankov
de la politique, ainsi que sous-estimer son apport dans la science. Il a fait
preuve d’être une grande personnalité non seulement dans la politique, mais
aussi en tant que savant, homme et citoyen. Parce qu’il porte en soi cette
étincelle divine qui est plus forte de tous les tentatives démoniaques des
forces obscures. Parce que le Seigneur l’a doué généreusement de talent d’aimer
la vérité, la justice et la connaissance.
Traduit du bulgare: Sarkis
Tateosyan
4 Yankov
Yanko, Pronostic.
(Problèmes
théoriques et méthodologiques). – S., „Yanus”,1993, p.249-282.
BIBLIOGRAPHY
Scientific production
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Publishing Company, 2006, 142 pр. Dimensions: 60 х 84/ 16, ISBN-10: 954-8550-54-7; ISBN-13:
978-954-8550-54-3;
27.Iankov
Ianko, The Suicide. Thanatological Aspects, Sofia, Ianus
Publishing Company, 2006, 126 pр. Dimensions: 60 х 84/ 16, ISBN-10: 954-8550-53-9; ISBN-13:
978-954-8550-53-6;
28.Iankov
Ianko, Political and Legal Doctrines of the Medieval Orient, Sofia, Ianus
Publishing Company, 2006, 150 pр. Dimensions: 60 х 84/ 16, ISBN-10:
954-8550-50-4; ISBN-13:
978-954-8550-50-5;
29.Iankov
Ianko, Political and Legal Doctrines of Bizantium, Sofia, Ianus
Publishing Company, 2006, 166 pр. Dimensions: 60 х 84/ 16, ISBN-10:
954-8550-49-0; ISBN-13:
978-954-8550-49-9;
30.Iankov
Ianko, The Political Killings. Book One. Who
Killed Volodya Nakov. (Documentary), Sofia, Ianus Publishing Company,
2006, 150 pp. Dimensions: 60 х 84/
16, ISBN 954-8550-10-5;
31.Iankov
Ianko, The Bulgarian Terrorism (Second Edition), Sofia, Ianus
Publishing Company, 2006, 226 pp. Dimensions: 60 x 84/
16, ISBN-10: 954-8550-51-2;
ISBN-13:978-954-8550-51-2;
32.Iankov
Ianko, The Secret Services and the Scientific Fellows in Bulgarian Academy
of Sciences and Sofia University. (Political Documentary. Book One), Sofia, Ianus
Publishing Company, 2006, 144 pp. Dimensions: 60 х 84/ 16, ISBN-10:
954-8550-48-2; ISBN-13:
978-954-8550-48-2;
33.Iankov Ianko, Political and Legal Doctrines. Basic
Aspects of Political and Legal Genesis, Vol.
1, The Ancient East, Sofia, Ianus
Publishing Company, 2006, 486 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/
16, ISBN 954-8550-42-3 (Vol. 1);
34.Iankov Ianko, Political and Legal Doctrines. Basic Aspects
of Political and Legal Genesis, Vol.
2, Ancient Europe. Greece, Sofia, Ianus Publishing Company, 2006, 452 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/
16, ISBN 954-8550-42-3 (Vol. 2);
35.Iankov Ianko, Political and Legal Doctrines. Basic Aspects
of Political and Legal Genesis, Vol.
3, Ancient Europe. Rome,
Sofia, Ianus Publishing
Company, 2006, 412 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/
16, ISBN 954-8550-42-3 (Vol. 3);
36.Iankov Ianko, The
Bulgarian Terrorism. (Thrid Edition), Sofia, Mirror
Publishing Company, 2006, 222 pp. Dimensions: 60 x 84/ 16;
37.Iankov Ianko, The
Political Killings. Who Prevented Me from Killing the Vice
President Yaroslav Radev and the Ex-Prime Minister Andrey Lukanov (Documentary),
Sofia, Ianus Publishing Company, 2007, 156 pp. Dimensions: 60 х 84/ 16, ISBN-10: 954-8550-12-1 (Vol. 2); ISBN-13:
978-954-8550-12-3 (Vol. 2);
38.Iankov Ianko, Thanatology. A
Science for Humanization of Life through Demystification of Death, Sofia, Ianus Publishing Company,
2007, 752 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/
16, ISBN-10: 954-8550-36-9; ISBN-13: 978-954-8550-36-9;
39.Iankov Ianko, The Pandora’s Box.
A Kaleidoscopic Vision on Terrorism, Sofia, Ianus Publishing Company,
2007, 630 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/
16, ISBN-10: 954-8550-16-4; ISBN-13: 978-954-8550-16-1;
40.Iankov Ianko, Political
and Legal Doctrines. Basic Aspects of Political and Legal genesis, Vol. 4, Middle Ages, Book 1. Orient. Byzantium,
Sofia, Ianus Publishing Company, 2007, 230 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/
16, ISBN-13:
978-954-8550-61-1;
41.Iankov Ianko, Political and Legal Doctrines. Basic
Aspects of Political and Legal Genesis, Vol.
5, Book 2, Russia, Sofia, Ianus
Publishing Company, 2007, 744 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/
16, ISBN 978-954-8550-62-8;
42.Iankov Ianko, Political
and Legal Doctrines. Basic Aspects of Political and Legal Genesis, Vol. 6, Middle Ages, Book
3, Western
Europe, Sofia, Ianus Publishing Company, 2007, 478 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/
16, ISBN 978-954-8550-63-5;
43.Iankov Ianko, Political and Legal Doctrines. Basic
Aspects of Political and Legal Genesis, Vol.
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Publishing Company, 2007, 447 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/
16, ISBN 978-954-8550-65-9;
44.Iankov Ianko, Science notes and fragments. (Parameters of
psychotronic power and capacity to protect human nature), Sofia, Ianus
Publishing Company, 2007, 470 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/
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for Identity. Political
Documentary, Vol. 7,
Conclusive Messages to the Mafia, Sofia, Ianus Publishing Company, 2007, 546
pp. Gross Dimensions: 70 х 100/
16, ISBN-10: 954-8550-57-1, ISBN-13: 978-954-8550-57-4;
46.Iankov Ianko, Document
for Identity. Political
Documentary, Vol. 8,
Conclusive Messages to the Mafia. Letters to European and World Institutions
and Leaders, Sofia, Ianus Publishing Company, 2007, 640 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/
16) ISBN: 978-954-8550-58-1;
47.Iankov Ianko, Document
for Identity. Political
Documentary, Vol. 9, Letters
to European and World Institutions and Leaders. Conclusive Messages to the
Mafia, Sofia, Ianus Publishing Company, 2007, 620 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/
16) ISBN: 978-954-8550-60-4;
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Legitimate Bases of Political Power in Bulgaria, Sofia, Ianus Publishing Company,
2007, 491 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/ 16) ISBN-10: 954-8550-14-8, ISBN-13: 978-954-8550-14-7;
49.Iankov Ianko, Political
and Legal Doctrines. Basic Aspects of Political and Legal Genesis, Vol. 8, The New Time, Book 2, Sofia, Ianus
Publishing Company, 2008, 445 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/
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50.Iankov Ianko,
Articles. Studies. Notes, Vol. 1,
Sofia, Ianus Publishing Company, 2010, 421 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/
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51.Iankov Ianko, The Bulgarian Post-communist Genocide
(Documentary), Sofia, Ianus Publishing Company, 2010, 430 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/ 16, ISBN
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52.Iankov Ianko,
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Sofia, Ianus Publishing Company, 2010, 400 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/ 16, ISBN 978-954-8550-67-3;
53.Iankov Ianko, Who Is the West Defending – Human Rights or Red
Mafia (Epistolary political documentary), Sofia, Ianus
Publishing Company, 2010, 155 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/
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54.Iankov Ianko, Articles.
Studies. Notes, Vol. 2,
Sofia, Ianus Publishing Company, 2011, 229 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/
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55.Iankov Ianko,
Articles. Studies. Notes, Vol. 3,
Sofia, Ianus Publishing Company, 2011, 303 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/
16, ISBN: 978-954-8550-86-4;
56.Iankov Ianko, Document
for Identity. Political
Documentary, Vol. 10, Sofia, Ianus
Publishing Company, 2011, 419 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/
16, ISBN: 978-954-8550-88-8;
57.Iankov Ianko, Document
for Identity. Political
Documentary, Vol. 11, Sofia, Ianus
Publishing Company, 2011, 202 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/
16, ISBN: 978-954-8550-89-5;
58.Iankov Ianko,
Articles. Studies. Notes, Vol. 4,
Sofia, Ianus Publishing Company, 2011, 207 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/
16, ISBN: 978-954-8550-91-8;
59.Iankov Ianko,
Articles. Studies. Notes, Vol. 5,
Sofia, Ianus Publishing Company, 2012, 399 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/
16, ISBN: 978-954-8550-92-5;
60.Iankov Ianko,
Articles. Studies. Notes, Vol. 6,
Sofia, Ianus Publishing Company, 2012, 330 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/
16, ISBN: 978-954-8550-95-6;
61.Iankov Ianko, Who Is the West
Defending – Human Rights or Red Mafia. (Epistolary political-juridical documentary), Second
Edition, Sofia, Ianus Publishing Company, 2012, 447 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/ 16,
ISBN 978-954-8550-97-0;
62.Iankov Ianko, The
Sofian Water and the Genocide on Sofia’s Citizens, Sofia, Ianus Publishing Company, 2012, 217 pp. Gross Dimensions: 70 х 100 х 16, ISBN: 978-954-8550-82-6;
63.Iankov Ianko,
Articles. Studies. Notes, Vol. 7,
Sofia, Ianus Publishing Company, 2012, 285 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/
16, ISBN: 978-619-7008-02-9;
64.Iankov Ianko, Letters
to „the Gardeners“ of the West embassies in Sofia (Epistolary
political-juridical documentary), Sofia,
Ianus
Publishing Company, 2012, 346 pp.
Gross Dimensions: 70
х 100 х 16, ISBN:
978-954-8550-03-6;
&
In process of exploration,
development and preparing
for printing:
65; 66; 67; 68;
69.Iankov Ianko, The Bulgarian Democratic Genocide. Letters to Hague.
(Epistolary political-juridical documentary), Vol. 1, Vol. 2, Vol. 3, Vol. 4,
Vol.5, Sofia, Ianus Publishing Company,
2014-2015, 2600 pp. Gross Dimensions: 70
х 100 х 16, ISBN:
978-619-7008-01-2;
70.Iankov Ianko, Elites. Secret Services. Secret Power, Sofia, Ianus Publishing Company, 2014, 300 pp. Gross Dimensions: 70 х 100 х 16, ISBN: 978-954-8550-73-4;
71.Iankov Ianko,
Political Mythology, Sofia, Ianus Publishing Company, 2015, 350 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/ 16, ISBN: 978-954-8550-39-0;
72.Iankov Ianko,
Rhetoric, Sofia, Ianus Publishing Company, 2015, 400 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/ 16, ISBN:
978-954-8550-70-3;
73.Iankov Ianko, The Secret Services
and the Legal Scientific Nomenclatura. Bio-Psycho-Portraits, Sofia, Ianus
Publishing Company, 2015, 420
pp. Gross Dimensions: 70 х 100/ 16,
ISBN 978-954-8550-98-7;
74.Iankov Ianko,
Philosophy of Law. (Philosophical
Reflections and Receptions in the Law), Sofia, Ianus Publishing Company, 2016, 650 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/ 16, ISBN: 978-954-8550-59-8;
75.Iankov Ianko, The Political
Management, Sofia, Ianus
Publishing Company, 2015, 350 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/
16, ISBN:
978-954-8550-85-7;
76.Iankov Ianko, Political
Medicallism. Illness in
the Field of Political Power, Sofia,
Ianus
Publishing Company, 2014, 350 pp. Gross Dimensions: 70 х
100/ 16, ISBN:
978-954-8550-41-3;
77.Iankov Ianko, Psychology of Politics, Sofia,
Ianus
Publishing Company, 2016, 500
pp. Gross Dimensions: 70 х 100/ 16, ISBN: 978-954-8550-38-3;
78.Iankov Ianko, The Road to Europe.
Bulgaria in the Field of Value Peripherals and Geopolitical Strategies, Sofia, Ianus Publishing Company, 2015, 500 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/
16, ISBN:
978-954-8550-46-8;
79.Iankov Ianko, The Red Mafia.
Politological Analysis of Post-communist Criminality, Sofia, Ianus
Publishing Company, 2014, 230 pp. Gross
Dimensions: 70 х 100 х 16, ISBN: 978-954-8550-17-8;
80.Iankov Ianko, The Green Monster of
State Security. Ghost or Reality is the Bulgarian Medical Terrorism, Sofia, Ianus
Publishing Company, 2015, 200
pp. Gross Dimensions: 70
х 100 х 16, ISBN:
978-954-8550-56-7;
81.Iankov Ianko, Contemporary Legal
Systems, Sofia, Ianus Publishing Company, 2016, 450
pp. Gross Dimensions: 70
х 100 х 16, ISBN:
978-954-8550-96-3;
82.Iankov Ianko, Science
Notes and Fragments. (Parameters of psychotronic power and capacity to protect
human nature), Sofia, Ianus Publishing Company, 2015, 470 pp. Gross Dimensions: 70 х 100/ 16, ISBN
978-954-8550-69-7.
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